Quand on prononce le mot « croyance », certaines personnes affirment souvent n'en avoir aucune.
Et pourtant cette affirmation en est déjà une ! Car une croyance ne se limite pas à la foi religieuse.
Qu'est-ce qu'une croyance?
On associe souvent les croyances à la religion, mais elles vont bien au-delà. Une croyance, c'est le fait de considérer qu’un énoncé est vrai ou, tout au moins possible. Elles s’étendent à bien des domaines : politique, science, philosophie, le Père Noël, les bienfaits du régime machin, internet, médias, traditions, dragons, licornes, vies extraterrestres, l'amour, le pouvoir ...
Certaines croyances sont profondément ancrées, comme la conviction en l’existence ou la non-existence d’un Dieu. D'autres sont plus incertaines, basées sur des opinions ou des hypothèses non « scientifiquement fondées ».
Interroger nos croyances
Voici quelques questions à se poser régulièrement : mes croyances sont-elles vraiment les miennes ? Suis-je conscient(e )de toutes mes croyances ?
Certaines m’ont-elles été inculquées sans que je les remette en question ? Globalement, est-ce que tout cela m’appartient ? Et surtout, suis-je toujours en accord avec elles aujourd’hui ?
Nos croyances sont façonnées par notre éducation, notre environnement social et culturel, nos expériences et nos apprentissages. Nous avons tendance à les valider en répétant des schémas et en interprétant les événements à travers leur prisme.
Le point essentiel à retenir est que nos croyances sont un choix. Nous pouvons les interroger et décider en toute conscience de celles que nous souhaitons garder.
Peut-on changer ses croyances ?
Oui, il est possible de transformer ses croyances. Comment ?
À travers des prises de conscience, souvent déclenchées par des événements marquants.
Par la réflexion, la méditation, l’introspection et d’autres pratiques comme la visualisation.
En acceptant de voir les choses sous un angle différent et en dépassant la résistance de notre égo, qui préfère la stabilité et la sécurité des habitudes. Créons un espace possible à l'intérieur de nous pour cela : le silence, la réflexion, le cœur.
Mettre de la conscience dans nos pensées, penser de manière constructive, avec notre cœur, permet d'éviter un piège courant : celui des généralisations et des sophismes et autres discours manipulatoires, largement utilisés dans les médias et d’autres sphères d’influence.
Exercer son esprit critique
Avec bienveillance et curiosité, entraînons-nous à repérer les sophismes, les arguments fallacieux et les tentatives de manipulation dans les discours qui nous entourent. L’absence de réflexion critique profite à ceux qui cherchent à orienter nos pensées. Reconnaissons la négativité qui nous entoure et laissons là pour nous tourner plutôt vers notre propre lumière.
Il ne s’agit pas de rejeter toute croyance, bien au contraire ! L’important est de les choisir en conscience : qu’elles nous soutiennent plutôt qu’elles ne nous entravent, qu’elles nous aident à être libres et authentiques.
Comme le disait Rabelais : "Science sans conscience n’est que ruine de l’âme."
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Sophisme : aujourd'hui, un sophisme désigne un argument destiné à tromper. Les sophistes développent des raisonnements dont le but est uniquement l'efficacité persuasive, et non la vérité, et, à ce titre, ils usent souvent de vices logiques, bien qu'ils paraissent à première vue cohérents.
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